Le monde du cirque a toujours participé activement aux rêves de Chagall. Les saltimbanques, illusionnistes de la vie, un jour ici, un jour ailleurs, étaient très attendus à Vitebsk. Ils sillonnaient la Russie d’alors et amenaient un air de liberté et de fête qui fascinait l’enfant qu’il était encore. Ce sera dans les années 1960 que de luxuriantes gouaches ou lavis raviveront ses rêves d’enfance. C’est ainsi que, d’un trapèze à l’autre, les hommes et les femmes en costume de lumière frôlent le ciel, les jongleurs sont au côté des écuyères en équilibre sur de superbes alezans, les funambules proches des acrobates ou des clowns fardés, rutilants de couleurs. Ils se déploient au rythme d’une musique populaire sur une piste qui focalise les regards de spectateurs étonnés, et du peintre désormais complice.
The world of the circus has always been prominent in Chagall’s dreams. In Vitebsk, the transient acrobats and illusionists were always eagerly awaited; travelling to every corner of Russia, they brought with them an air of freedom and celebration that fascinated his inner child. In the 1960’s, luxurious gouaches or wash paintings would rekindle his childhood dreams. From one trapeze to another, he created men and women in glittering costumes that nearly touched the sky, jugglers that performed beside bareback riders balanced upon magnificent horses, and tightrope walkers that rubbed shoulders with acrobats or colourful, heavily made-up clowns. All moved to the beat of popular music in the circus ring that became the centre of attention for the surprised spectators and the now complicit painter.
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