Pendant les longues périodes d’absence de Riopelle, Mitchell vit recluse à Vétheuil, continuant à trouver réconfort dans l’observation sans cesse renouvelée de la nature qui l’environne. Parmi ses sujets de prédilection figure le grand tilleul qui domine la propriété et qui lui inspire un ensemble d’oeuvres d’une ampleur et d’une puissance évocatrice comparables à celles de la suite des Icebergs de Riopelle. Pour tromper sa solitude, Mitchell accueille aussi à La Tour de jeunes artistes. C’est d’ailleurs au bras de l’une d’elles, avec qui la peintre avait noué un lien d’amitié et de complicité, que Riopelle la quitte de manière définitive vers la fin de 1979. Avec une lourde charge émotionnelle, elle évoque son profond sentiment d’abandon et de trahison dans un imposant polyptyque, peint peu de temps après, et qu’elle intitule, non sans une pointe de dérision, La Vie en rose.
Heading towards the end 1978-1979
During Riopelle’s long periods of absence, Mitchell lived as a recluse in Vétheuil, where she still found consolation in her renewed observation of the surrounding nature. One of her favourite subjects was the great linden tree that dominated the property and inspired a body of work of such magnitude and evocative power that it was comparable to Riopelle’s Icebergs series. To counter her loneliness, Mitchell also gave personal support to young artists at La Tour, but at the end of
1979, Riopelle left her for one of the young women artists with whom she had developed a close friendship and understanding. Her emotionally-charged response was the monumental polyptych painted shortly afterwards in which she evoked her deep sense of abandonment and betrayal. She entitled this work, with more than a hint of irony, La Vie en rose.
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