Quelques mois après son retour d’un voyage à Bali en 1995, Mattotti commence à utiliser de petits cahiers de papier népalais. Au fil des pages, il y peint une série d’œuvres à la fois sensuelles et spirituelles, intimes et universelles. Des cercles dans l’eau, une étreinte, un astre solaire rayonnant, un personnage en méditation, des corps dénudés ornés de délicats motifs floraux : tout, du minéral au végétal, de l’air vibrant à la lumière, de l’eau ondoyante aux corps qui s’y baignent, semble traversé par une énergie fabuleuse qui irradie de toutes parts, embrasant les couleurs et les sens.