Après cette longue plongée dansle monde fantasque de L’Hourloupe, Dubuffet fait de nouveau table rase et consacre entièrement l’année 1975 à des dessins et à des peintures rapidement exécutées : Parachiffres, Mondanités et Lieux abrégés. Ces derniers devenant très nombreux, il décide d’en découper des morceaux, pour réaliser de grands tableaux composites qu’il intitule Théâtres de mémoire. Dubuffet revient ensuite à des formats plus modestes, peignant quasi exclusivement sur des feuilles de papier. Se succèdent ainsi différentes séries, Partitions, Psycho-sites, Mires, jusqu’aux derniers Non-lieux.
La série des Psycho-sites compte environ cinq cents œuvres et l’occupe toute l’année 1981. Dubuffet brosse rapidement des petites peintures sur papier, en commençant une nouvelle à peine la précédente achevée. En février 1983, abandonnant toute représentation identifiable, il entreprend la série des Mires qui occupera le Pavillon français de la Biennale de Venise l’année suivante. Il aborde l’ultime série de peintures en mai 1984, toutes sur fond noir, qu’il intitule Non- lieux.
Elles concluent son œuvre, volontairement interrompue quelques mois avant son décès.