À l’occasion d’une série de représentations de l’opéra Hänsel und Gretel au Metropolitan Opera de New York, la rédaction du New Yorker propose à Mattotti de réinterpréter le conte popularisé par les frères Grimm. Cela fait plusieurs années que l’artiste explore le thème de la forêt au travers d’une série d’oeuvres à l’encre et au pinceau, et pour lui, c’est comme si le décor de l’histoire était déjà planté. Cette suite de tableaux semble posséder le charme mystérieux d’une projection à la lanterne magique ou d’un spectacle d’ombres chinoises. Bien que l’obscurité domine, c’est autour du blanc que s’ordonne chaque composition ; un blanc lumineux qui est, pour Mattotti, « le signe même de la vie ».