L'exposition pas à pas... Supplément pour Topino-Lebrun
"Je me suis toujours méfié de l’incohérence individuelle et encore plus de la prétendue recherche de cohérence de la société. La Révolution m’a toujours ennuyé – mais la révolte me passionne. J’aime bien ce qu’Alain Jouffroy appelle l’individualisme révolutionnaire. »
La peinture de Monory n’est pas à proprement parler politique, sa véritable critique porte sur la condition humaine et « non sur la société qui en découle ».
En 1977, Alain Jouffroy développe l’idée d’une nouvelle peinture d’histoire à travers l’exposition collective « Guillotine et peinture ». Monory compose un triptyque. À gauche : La Mort de Caïus Gracchus, des portraits de révolutionnaires, une scène mythologique, le tout barré de croix noires symbolisant la mort. À droite : un gisant, un révolutionnaire cubain. Au centre : un grand poster. Là où Jouffroy voit un acte de résistance, Monory est plus sceptique : « J’ai voulu dire à propos de Topino-Lebrun que la Révolution Française, pour moi, c’était encore une tarte à la crème. »