La série des « Présages » réunit des paysages aquatiques activés chimiquement dans des béchers ou des aquariums, comme de petits mondes clos et séparés du nôtre. Ils sont composés à partir de minéraux plongés dans une solution aqueuse. Toute une palette de composants est déployée par l’artiste en fonction des couleurs et des formes qu’il souhaite faire apparaître. Les performances vidéo projetées en direct permettent d’observer le paysage en train de se faire. L’artiste intervient directement à la fois sur la source de l’image, en provoquant les réactions à l’intérieur d’un bécher, et sur son cadre, en manipulant la caméra, en décidant de la mise au point, de l’angle de vue et de la vitesse de défilement du bécher, qui tourne sur lui-même sur un plateau motorisé.
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Cette performance s'inscrit dans le cycle "Prolongations". Ce programme, confié à Christian Alandete, curateur, propose à l’occasion de plusieurs rendez-vous de jouer les prolongations dans les différents sens du terme pour offrir aux publics d’autres modes d’approches de l’exposition "Enki Bilal".
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Ces performances sont diffusées puis disponibles en replay sur le site internet du FHEL, YouTube, Facebook et Instagram.
Nourri d’une double formation artistique et scientifique, le travail de Hicham Berrada associe intuition et connaissance, science et poésie. Il explore dans ses œuvres des protocoles scientifiques qui imitent au plus près différents processus naturels et/ou conditions climatiques.
Né en 1986 à Casablanca au Maroc, Hicham Berrada vit et travaille à Paris et Roubaix, France. Son travail a été présenté dans le cadre de nombreuses expositions personnelles et collectives : au Louvre-Lens, à la Hayward Gallery à Londres ; au Bernard A. Zuckerman Museum of Art à Kennesaw (États-Unis) ; à la Punta della Dogana - Collection Pinault, Venise, Italie ; au Musée Zadkine, Paris, France ; au Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne ; au Centre Pompidou, Paris ; au Palais de Tokyo, Paris ; à l’Abbaye de Maubuisson ; dans les jardins du Château de Versailles ; au Mac Val, Vitry-sur-Seine ; au macLyon ; au Fresnoy– Studio national des arts contemporains, Tourcoing ; au ZKM, Karlsruhe (Allemagne) ; au Frankfurter Kunstverein, Francfort-sur-le-Main ; au MoMA PS1, New York ; à l’ICAS–Institute of Contemporary Arts, Singapour ; au Moderna Museet, Stockholm et à la Banco de la República, Bogota. Il a pris part à plusieurs biennales : Triennale de Yokohama, Biennale de Taipei, Biennale de Riga, Biennale de Lyon ; BIM–Biennale de l’Image en Mouvement, Genève et Biennale de Yinchuan (Chine). Il a également réalisé plusieurs performances : à la Villa Médicis et au Maxxi, Rome ; aux Abattoirs, Toulouse ; au Mac Val ; ainsi que lors des Nuits Blanches de Paris, Bruxelles et Melbourne. Il a effectué plusieurs résidences, notamment à la Villa Médicis à Rome et à la Pinault Collection à Lens. Hicham Berrada est nommé pour le Prix Marcel Duchamp 2020.
Pianiste et compositeur, ex-pensionnaire de la Villa Médicis, Laurent Durupt produit des œuvres couvrant un large spectre de la création sonore, depuis la composition électronique (Sonate en triΩhm, 2011) ou exclusivement instrumentale (Vertical Speed, 2015) jusqu’à l’installation sonore (Minimal Music for Maximum Space, 2015), en passant par l’improvisation (Studi Sulla Notte, 2013) et le théatre musical (Dronocracy, 2018). Ses œuvres sont jouées dans le monde entier (Paris, Lyon, Strasbourg, Londres, Rome, Palerme, Valencia, Bogota, Vitoria, Chelsea, Manchester, Saint-Petersbourg, Vancouver, Dallas, San antonio ou New York).
Diplômé du CNSMDP et de l’IRCAM, il est cofondateur de l’ensemble LINKS, et performe régulièrement avec le plasticien Hicham Berrada. Il collabore également avec différents collectifs comme Rotterdam Presenta (AnthropoSCENE, 2018), le plasticien Théo Mercier (Du futur faisons table rase, 2014 - La Fille du Collectionneur, 2017), le photographe Malik Nejmi (Une Odyssée, 2015 - Traversés, 2016) ou la chorégraphe Margot Dorléans (Confier, 2019 - Incarnation, 2020). En 2020, Il est choisi par Yasmina Reza pour interpréter J.S.Bach pour sa dernière pièce au Théatre de la Colline (« Anne-Marie La Beauté »). Laurent Durupt était compositeur associé au théatre de La Comédie de Reims, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication et de la SACEM de septembre 2016 à décembre 2018. Il reçoit en novembre 2018 le prix Pierre Cardin de L’Académie des Beaux-Arts et le prix Hervé Dugardin de la SACEM en 2020.
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