Qui n’est pas étonné, encore aujourd’hui, par la multitude de photographies qu’il nous reste d’Alberto Giacometti : portraits en studio, dans son atelier ou encore dans les rues de Paris. Giacometti et ses œuvres dégagent un véritable magnétisme photogénique qui n’aura pas échappé aux multiples photographes qui ont « papillonné » autour du sculpteur en quête d’images inédites. Henri Cartier-Bresson, Irving Penn, Richard Avedon ont offert les images parmi les plus célèbres du sculpteur après la Seconde Guerre mondiale. Dès l’entre-deux-guerres pourtant, Giacometti sut dans l’entourage du surréalisme parisien éveiller l’attention de camarades photographes dont la postérité est aujourd’hui plus discrète. Jacques-André Boiffard, Eli Lotar et Dora Maar, la plus connue des trois, ont cherché chacun à leurs manières à capter la puissance créatrice de Giacometti. La conférence est consacrée à chroniquer ces rencontres oubliées.
Docteure en histoire de l’art et de la photographie de l’université Paris-Sorbonne, Damarice Amao est actuellement assistante de conservation au Cabinet de la photographie du Musée national d’art moderne/Centre Pompidou. Spécialiste de la photographie moderne de l’entre-deux guerres et du mouvement surréaliste, sa thèse récente portrait sur l’œuvre du photographe et cinéaste d’avant-garde Eli Lotar (1905-1969). Aux côtés de Clément Chéroux, elle a été commissaire de l’exposition Jacques–André Boiffard, la parenthèse surréaliste qui s’est tenue au Centre Pompidou en 2014.
Rendez-vous à l’accueil. Droit d’entrée inclus dans le prix du billet d’entrée à l’exposition. Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
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