S'il fallait un mot, un seul, pour dire son ressenti devant l'oeuvre de Françoise Pétrovitch, c'est : ÉMOTION.
L'exposition qui ouvrira demain à Landerneau, dans notre Fondation Leclerc, met en scène plus de 130 oeuvres : dessins, peintures, sculptures, vidéos. Ce sont des portraits, des figures d'adolescents, de femmes, de couples amoureux... Et d'un monde animalier qui sortirait tout droit de l'univers de Lewis Carroll.
Avec une caractéristique : les regards sont souvent absents, les visages souvent masqués. Personnellement, j'interprète cette représentation des corps comme une manière de dépasser une esthétique de la "représentation" pour nous immerger doucement dans... l'âme, la solitude, la douleur, les sentiments. On ne sort pas indemne d'une telle visite. Dans le stress d'un monde qui va très vite, et manipulé par les codes de notre société du spectacle, il fait bon d'investiguer avec Françoise Pétrovitch la réalité des sentiments, et surtout l'intimité qu'au fond chacun d'entre nous cherche à occulter. Cette artiste est vraiment à découvrir, son univers est beau mais mystérieux. On y apprend beaucoup sur nous-même...
Je vous invite à Landerneau et voudrais vous faire partager la lecture de l'oeuvre d'une des meilleures artistes françaises actuelles. Merci à notre équipe du FHEL, et à nos 600 mécènes du mouvement E.Leclerc. Bravo aux deux commissaires de l'expo : Camille Morineau et Lucia Pesapane. Clin d'oeil amical à Benoit Porcher de la Galerie Semiose.
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