Fonds Leclerc pour la culture à Landerneau : derrière le succès, une extraordinaire implication humaine !

C'est un post de remerciement.

C'est un post de remerciement. Et par la même occasion, un coup de projecteur sur l'extraordinaire implication humaine que nécessite le fonctionnement d'une Fondation comme celle que nous avons créée à Landerneau, dans le Finistère.

Sur le site de l'ancienne abbaye des Capucins, assez austère, mais avec une très belle chapelle de 70 mètres de long datant du 17^e siècle, mes parents, Hélène et Édouard Leclerc, avaient commencé à réhabiliter les bâtiments pour en faire un lieu de culture. Picasso, Dubuffet, Pétrovitch, Bilal ont trouvé ici un havre non élitiste pour qu'y soient exposées leurs œuvres.

C'est un énorme travail que d'organiser tout cela. Nous ne sommes pas des professionnels des Arts. Hormis les retables et sculptures donnés par les parents, il n'y pas de patrimoine initial. L'objectif, c'est la médiation, la diffusion de la culture.

À défaut de disposer d'un financement permanent, la Fondation interroge chaque année les possibilités financières de 600 exploitants sous enseigne E.Leclerc. Ils sont tous indépendants, associés entre eux, mais il n'y a pas de droit de licence ou de franchise comme dans d'autres commerces. C'est donc volontairement que chaque année ils sont donateurs pour des sommes de 2.000 à 5.000 euros chacun (quelques uns beaucoup plus) pour financer toutes ces magnifiques expositions qui ont désormais un rayonnement international.

Une dizaine d'amis historiques du mouvement, parmi lesquels une de mes filles, des experts-comptables, des exploitants de magasin, administrent le fonctionnement de cette institution et entretiennent un réseau d'ambassadeurs à travers le pays. Ce ne sont pas des mécènes au sens classique du terme. Des experts ? Pas du tout. Commerçants, comptables, de formation managériale ou financière, ils apprennent avec nous l'histoire de l'Art grâce à nos équipes, permanentes (une dizaine de personnes), et des directeurs de musées, des collectionneurs ou encore des spécialistes qui viennent du monde entier nous visiter à Landerneau.

Alors que l'exposition du grand photographe Henri Cartier-Bresson va se clôturer le 5 janvier, je veux remercier très sincèrement ces ambassadeurs du Fonds Leclerc qui s'investissent, cautionnent, et se passionnent. Il y a aussi tous nos entrepreneurs de la région, co-constructeurs de ces événements, depuis les imprimeurs jusqu'aux techniciens de l'éclairage, des maçons, peintres ou scénographes. Nous sommes fiers d'avoir ajouté à la vocation marchande de nos métiers cette mission de diffusion de la culture.

Et, en avant-première, laissez-moi vous "teaser" qu'en 2025, ça va vraiment "rugir" à Landerneau !

Sur les photos, quelques collègues "ambassadeurs" en mode "élèves modèles".