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      • Équipe Médiation

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          • Publié le 01/11/2024
          • Par Équipe Médiation
          • [ZOOM SUR] l'exposition « Henri Cartier-Bresson »

          • Focus sur la section 18 de l'exposition « Henri Cartier-Bresson » : Japon, 1965
          • Funérailles shinto de l’acteur de kabuki Danjuro, Tokyo, Japon, 13 novembre 1965 © Henri Cartier-Bresson - © Magnum Photos
          • Funérailles shinto de l’acteur de kabuki Danjuro, Tokyo, Japon, 13 novembre 1965 © Henri Cartier-Bresson - © Magnum Photos

            Japon, 1965 

            En 1965, Cartier‑Bresson séjourne plusieurs mois au Japon. Il travaille alors pour Asahi Shimbun, l’un des plus importants quotidiens japonais et le plus engagé politiquement à gauche. Lors des funérailles shinto de l’acteur de théâtre traditionnel Ichikawa Danjuro XI, il réalise l’une de ses images les plus intenses de la période. En son centre apparaît une banderole verticale sur laquelle est inscrit le mot « funérailles » en japonais. Tout autour de celle‑ci, cinq femmes semblent avoir entamé une ronde rituelle dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Dans leur costume funéraire noir, seuls leurs visages ponctuellement éclairés se détachent sur le fond sombre. De profil, de trois quarts et de face, dignes, en pleurs ou dissimulées dans un mouchoir, ces figures du deuil deviennent autant d’idéogrammes. Elles font écho à l’inscription centrale et expriment une gradation progressive de la douleur. L’enterrement de l’acteur kabuki devient ainsi une magnifique leçon d’expression dramatique.

            Japan, 1965 

            In 1965, Cartier‑Bresson stayed in Japan for several months. He worked for Asahi Shimbun, one of the most important Japanese daily papers and the most politically engaged on the left. During the Shinto funerals of the traditional theatre 
            actor Ichikawa Danjuro XI, he took one of the most intense photographs of the period. In its centre a vertical banner appears bearing the word ‘funerals’ in Japanese. All around it, five women have seemingly started a ritual round dance anticlockwise. They are wearing their black funeral outfit and only their faces, pinpoint lit, stand out on the dark background. In profile, in three‑quarter profile and full face, dignified, in tears or hiding in a handkerchief, those figures of mourning become several ideograms. They echo the central inscription and express a progressive gradation of suffering. The burial of the kabuki actor becomes a splendid lesson in dramatic expression.

             

            Pour en savoir plus, rendez-vous dans l'exposition Henri Cartier-Bresson jusqu'au 05 janvier 2025, au Fonds Hélène & Édouard Leclerc.
            Commissariat : Clément Chéroux.

             

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                • Le 01/11/2024
                • par Jean-Marc Primault
                • Très empreint de la culture japonaise par les disciplines martiales
                  Je suis très passionné par le kabuki
                  J’ai pu apprécié ,il y a quelques années,au théâtre Chaillot.

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