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      • Équipe Médiation

          • Équipe Médiation
          • Publié le 15/11/2024
          • Par Équipe Médiation
          • [ZOOM SUR] l'exposition « Henri Cartier-Bresson »

          • Focus sur la section 20 de l'exposition « Henri Cartier-Bresson » : Mai 68
          • Venise, Italie, 1972 © Henri Cartier-Bresson - © Magnum Photos
          • Venise, Italie, 1972 © Henri Cartier-Bresson - © Magnum Photos

            Mai 68 

            Partout où il est allé, Cartier‑Bresson a aimé photographier les foules. Pour lui, comme pour beaucoup de ceux qui se sont, à un moment ou à un autre, reconnus dans les idées du communisme, la foule incarne le pouvoir du peuple, c’est‑à‑dire l’espoir révolutionnaire. L’immersion au cœur de la foule est aussi un grand plaisir jubilatoire, lors de manifestations notamment. L’appareil rivé à l’œil, il guette les mouvements qui font bouger les lignes, modifient les perspectives et réorganisent les masses. Le moindre déplacement de banderole ou l’apparition d’un visage peut faire basculer l’image. La foule est pour lui le lieu le plus stimulant pour l’exercice de la composition. Durant les décennies d’après‑guerre, très chargées en revendications sociales, il photographie régulièrement les manifestations politiques. Et même après avoir officiellement cessé son activité de reportage, à partir des années 1970, il continuera néanmoins à photographier régulièrement, pour le plaisir, les rassemblements populaires.

            May 68

            Everywhere he went, Cartier‑Bresson enjoyed taking photographs of crowds. For him, as for many of those to whom, at one time or another, the ideas of communism mattered, the crowd embodied the power of the people, that is, revolutionary hope. Being immersed in the heart of a crowd was also a great exhilarating pleasure, during protests especially. Eye glued to the camera, he watched out for the movements that made lines shift, modified perspectives and reorganised the masses. The tiniest fluttering of a banner or the appearance of a face could radically change the image. For him the crowd was the most stimulating place for the practise of composition. During the post‑war decades, rich with social demands, he regularly photographed political protests. And even after having officially stopped working as a photo‑reporter in the 1970s, he continued to regularly take photographs of popular gatherings, solely for his own enjoyment.

             

            Pour en savoir plus, rendez-vous dans l'exposition Henri Cartier-Bresson jusqu'au 05 janvier 2025, au Fonds Hélène & Édouard Leclerc.
            Commissariat : Clément Chéroux.

             

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